Ma Fenêtre

 

Ma fenêtre est bien nue ! et bien triste à présent !

De ce qui lui faisait si charmante parure

Rien ne subsiste hélas ! pas plus fleur que ramure

Et plus rien ne la voile au regard des passants.

 

Et Elle, songe aux amis qui aussi étaient nôtres :

A l’abeille dorée butinant de bonne heure,

Au doux zéphyr câlin séchant les moindres pleurs

Aux fleurs qui se mêlaient les unes avec les autres.

 

Mais tel Alexandre qui garda l’Espérance

Elle aussi est confiante et attend pour demain

Le renouveau qui lui rendra la vie enfin.

Le sol transformera la précieuse semence.

 

Tout comme ma fenêtre, chaque être connaîtra

Un peu de vent, de pluie, et bien souvent du froid,

Mais elle clamera dans un acte de foi

« Confiance ! je le sais ô ma vie !  tu renaîtras