Bonheur

Bonheur

 

Que je suis heureuse quand on me dit « je t’aime »

Mais pour toi, Ô Jésus, n’en est-il pas de même ?

Oh : laisse-moi alors te donner cette joie

Et te le dire encore et maintes et maintes fois.

Mon coeur s’ouvre tout grand quand on me dit « je t’aime »

Mais le tien Ô Jésus doit bien faire de même ?

Alors tout prêt de toi laisse-moi m’avancer

Pour que tes dons sur moi puissent se déverser.

Mais quand c’est toi Jésus qui me redis : je t’aime

Je ne me connais plus, je ne suis plus moi-même,

Et tel le ruisselet qui à la mer se donne,

A toi, ô mon Jésus, toute je m’abandonne.

Juin 69